Ce 1er décembre 2025, la Journée mondiale de lutte contre le sida s’articule autour du thème : « Surmonter les perturbations, transformer la riposte au sida ». Alors que l’échéance de l’objectif de développement durable (ODD) d’éradiquer le sida d’ici 2030 approche, une crise de financement historique menace gravement d’annuler les avancées de décennies précédentes.
Le continent africain, bien qu’ayant fait des progrès, demeure l’épicentre de l’épidémie. En 2023, environ 25,6 millions de personnes vivaient avec le VIH en Afrique orientale et australe, et près de 5,1 millions en Afrique de l’Ouest et Centrale. Parallèlement, 1,3 million de nouvelles infections ont été enregistrées dans le monde en 2022 et 630 000 décès liés au sida.
Il est crucial d’adopter de nouvelles approches qui intègrent la santé et les droits humains, en particulier ceux des femmes, des filles et des populations vulnérables qui font face à des obstacles excessifs.
La démarche mondiale ne peut pas reposer uniquement sur les ressources nationales. Le secteur privé est invité à rejoindre la communauté internationale pour combler le déficit de financement.
Les entreprises peuvent ainsi contribuer activement à améliorer l’accès aux services de lutte contre le VIH et à garantir la protection des droits de tous. Comme l’a souligné la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, « En temps de crise, le monde doit choisir la transformation plutôt que le repli ».
En agissant ensemble, les entreprises africaines, notamment par le biais de leur RSE, peuvent être les catalyseurs qui permettront de repousser le VIH d’ici 2030.
