Selon l’ONG Global Footprint Network, l’humanité vit à crédit depuis le mercredi 2 août 2023.
Cela signifie que nous surconsommons et vivons à crédit par rapport à ce que la planète peut offrir. Ainsi, pour les 151 jours restants de l’année, l’humanité vit en déficit écologique.
Pour arriver à ce constat inquiétant, l’ONG américaine se base sur un calcul opérer entre l’empreinte écologique des activités humaines et la capacité de la Terre à se régénérer et à absorber nos pollutions.
Global Foodprint Network précise qu’il faudrait déplacer le Jour « J » du dépassement de la Terre de 19 jours par an, pendant les sept prochaines années, pour atteindre l’objectif fixé par le GIEC : réduire les émissions de gaz à effet de serre de 43 % d’ici 2030.
La situation alarmante décrite par Global Foodprint Network exige d’accélérer la prise de conscience générale pour limiter l’exploitation des ressources naturelles. En effet, il ne s’agit plus de produire, utiliser, jeter mais de produire en impactant le moins possible la planète, de réutiliser ou valoriser tout ce qui peut l’être à la fin de vie des objets (économie circulaire).