Le Conseil Économique, Social, Environnemental et Culturel (CESEC) de Côte d’Ivoire a ouvert ce jeudi 12 septembre 2024, les travaux de sa seconde session ordinaire, consacrée cette année aux enjeux climatiques.
Sous le thème « Atteinte de l’Accord de Paris : quel rôle des acteurs non étatiques ivoiriens ? », cette conférence marque une étape importante dans la mobilisation nationale face au changement climatique.
Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Konan Jacques Assahoré, a rappelé lors de la cérémonie d’ouverture l’urgence d’agir face aux défis climatiques qui pèsent sur la Côte d’Ivoire.
En effet, les variations climatiques extrêmes, qui se multiplient, menacent directement l’agriculture et la sécurité alimentaire, deux piliers de l’économie ivoirienne.
Pour faire face à cette situation, le gouvernement ivoirien s’est engagé à réduire de 31,41 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, conformément aux objectifs de l’Accord de Paris.
Néanmoins, le ministre a souligné que la réussite de cette transition écologique nécessite une mobilisation sans précédent de tous les acteurs de la société. Le rôle des acteurs non étatiques, tels que les ONG, les entreprises et les communautés locales, a été particulièrement mis en avant. Ces derniers sont appelés à jouer un rôle clé dans la mise en œuvre des politiques climatiques et dans la recherche de solutions innovantes pour s’adapter aux impacts du changement climatique.
Le président du CESEC, Dr Eugène Aka Aouélé, a salué cette prise de conscience collective et a réaffirmé la détermination de l’institution à soutenir toutes les initiatives visant à promouvoir un développement durable et résilient.
Les travaux de cette seconde session ordinaire du CESEC se poursuivront jusqu’en décembre 2024 et devraient aboutir à des recommandations concrètes pour renforcer l’action climatique en Côte d’Ivoire. (Source : Fratmat)