À l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la Justice sociale le 20 février 2024, le bureau régional de l’Organisation internationale du Travail (OIT) pour l’Afrique a organisé à Abidjan (Côte d’Ivoire) une table ronde de haut niveau, réunissant des acteurs du monde du travail, de la politique et du développement.


L’objectif de ce panel était de mettre en lumière les défis prédominants et les lacunes en matière de justice sociale en Afrique, tout en proposant des solutions tangibles pour une meilleure réalisation de l’agenda 2030 dans la région.


Les jeunes ivoiriens, aux côtés de leurs pairs venus de divers pays africains, ont généreusement partagé leurs idées novatrices pour dynamiser la justice sociale.

L’éducation et les technologies en tête des priorités pour renforcer la justice sociale

  • À 29 ans, Abdoulaye Tanoh, titulaire d’un Master en économie du Développement et ancien stagiaire à l’OIT sur les questions de migration de la main-d’œuvre, est fervent défenseur de la justice sociale, qu’il définit comme « l’égalité des droits et des chances ». Pour atteindre cet objectif en Afrique, Tanoh propose de mettre l’accent sur l’éducation et les technologies, afin de permettre aux jeunes d’accéder pleinement à la justice sociale.
  • Aude Sery, 23 ans, étudiante en Licence de journalisme, souligne que « la justice sociale doit favoriser la création d’emplois décents pour tous, l’accès à une éducation de qualité, ainsi que des soins de santé de qualité pour tous ». Elle insiste sur l’importance de la participation active des jeunes à la promotion de leurs propres droits, suggérant que « les jeunes doivent prendre leur destin en main en se sensibilisant sur leurs droits pour mieux les défendre ».
  • Elie Gnissan, 23 ans titulaire d’un Master en Communication des organisations et ancien stagiaire en communication à l’OIT, souligne que « la justice sociale est l’épine dorsale d’une société équitable où chaque jeune africain a les mêmes chances de succès ». Il appelle à une voix collective pour briser les barrières de l’inégalité et construire un avenir où tous peuvent prospérer, libres des entraves de la discrimination et de la marginalisation.
  • Arielle Séphora Glé, jeune étudiante en master de Droit privé, affirme que « la justice sociale est le fondement pour l’égalité des chances et l’autonomisation ». Elle invite à unir les voix pour garantir un accès équitable à l’éducation, à la santé et à l’emploi, soulignant que « l’avenir de l’Afrique dépend de notre capacité à assurer la justice sociale pour toutes les jeunes filles ».

Douze jeunes représentant divers pays africains ont également contribué à faire avancer la justice sociale lors de la célébration de la Journée mondiale de la justice sociale à Abidjan.

Ndeye Coumba Diop, Directrice du Bureau pays de l’OIT pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Togo, a encouragé ces jeunes à jouer un rôle crucial dans l’essor de la justice sociale. Elle les a exhortés à catalyser le changement positif dans leurs communautés par leur engagement et leurs actions, affirmant que « ensemble, faisons de l’équité une réalité pour tous ».

Ndeye Coumba Diop, Directrice du bureau de l’OIT pour la Côte-d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Togo, a exhorté les jeunes à jouer un rôle crucial dans l’essor de la justice sociale.

Pour rappel, la Journée mondiale de la justice sociale, célébrée chaque 20 février, est une initiative des Nations unies visant à attirer l’attention sur la nécessité d’une plus grande justice sociale dans le monde. Adoptée en 2007 par l’Assemblée générale des Nations unies, elle est depuis lors célébrée principalement par l’OIT. (Source : OIT)

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