Le Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricole (CORAF), en collaboration avec le Centre National de Recherche Agronomique (CNRA) et le Réseau Ouest et Centre Africain des Femmes Entrepreneurs Semencières (ROCAFES), a organisé du 28 au 30 mai, un atelier régional de formation des femmes et des jeunes sur les techniques de production de semences et de gestion des entreprises semencières. Des participants venus de Côte d’Ivoire, du Togo, du Libéria, de la Sierra Leone, de la Gambie et de la Guinée ont pris part à cette formation.

L’objectif principal de l’atelier était de renforcer les capacités des femmes et des jeunes entrepreneurs semenciers en matière de production de semences de qualité, et en gestion.

Comme l’a souligné le Pr Mauricette Ouali N’Goran, vice-présidente du comité scientifique et technique du CORAF, « les semences sont l’élément le plus indispensable à la subsistance de l’homme ».  Malheureusement, la disponibilité des semences de qualité reste un défi majeur en Afrique de l’Ouest. Selon le Pr Ouali N’Goran, seulement 30% des semences utilisées dans la région répondent aux normes de rendement agricole optimal.

Pour relever ce défi, la vice-présidente du comité scientifique et technique du CORAF a souligné le « rôle crucial » que jouent les jeunes et les femmes. « Nous espérons que les acquis de cette formation permettront aux participants de disposer des connaissances et des compétences nécessaires pour créer et gérer des entreprises semencières prospères », a-t-elle déclaré.

A la suite, Emilienne Guéi, point focal Côte d’Ivoire du ROCAFES, a déclaré que l’atelier permettra aux membres de son organisation de « mieux s’organiser et de relever efficacement les défis du secteur semencier ».

Pour le Dr Daniel Komenan, directeur exécutif du CORAF, il n’y a aucun doute sur le progrès de la production et de la commercialisation des semences de qualité qui devrait découler de cet atelier. Les impacts positifs seront visibles à travers des données liées à la sécurité alimentaire et aux indicateurs de développement durable de la région.

Assurément, en addition à leurs activités commerciales, les entreprises semencières peuvent également s’engager dans la recherche et le développement pour améliorer la qualité des semences, développer de nouvelles variétés et promouvoir des pratiques agricoles durables.

Par ailleurs, l’empreinte durable de ces entreprises passe aussi par la sensibilisation aux questions liées à la sécurité alimentaire et au développement durable, notamment, pour l’ODD 2 (Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable) en appui aux gouvernements.

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