La Journée mondiale sans sac plastique, célébrée chaque 3 juillet marque un moment crucial dans notre lutte contre la pollution par le plastique.

Cette journée a été instaurée pour mettre en lumière un problème de plus en plus préoccupant, celui de la surconsommation de sacs en plastique. Globalement, plus de « 40 % du plastique n’est utilisé qu’une fois, avant d’être jeté ».

Chaque année, 500 milliards de sacs plastique sont utilisés à l’échelle mondiale. Leur décomposition peut aller de un à quatre siècles. Ils s’accumulent dans les décharges, polluent les sols et les océans, nuisent aux animaux, participent à l’insalubrité des villes et contribuent au réchauffement climatique. Leur faible biodégradabilité et leur dispersion facile par le vent et les courants marins en font des polluants redoutables, difficiles à maitriser.

Selon l’organisme Éco-emballage, « les sacs plastiques seraient trop légers pour être recyclés, et leur recyclage consommerait plus de ressources qu’il n’en restituerait ». Ainsi, 80 % des sacs plastiques ne sont ni triés ni recyclés.

Cette journée sert également à éduquer le public sur les alternatives durables aux sacs plastiques. Elle encourage les individus, les entreprises et les gouvernements à rechercher et à soutenir des alternatives respectueuses de l’environnement.

Choisir des méthodes écoresponsables contextuelles peut considérablement réduire le nombre de sacs en plastique à usage unique au quotidien. Les gouvernements devraient encourager et soutenir les petites et moyennes entreprises, les organisations non-gouvernementales et associations qui prennent des initiatives pour réduire les sacs plastiques à travers le financement et la mise en en œuvre de régulations qui faciliteraient la lutte.

L’interdiction des sacs plastiques à usage unique par exemple, est une étape importante, mais il est nécessaire d’aller plus loin.

75 % des plastiques sont destinés à devenir, dès leur conception, des déchets après quelques secondes d’utilisation. Par conséquent, la gestion des déchets plastiques ne devrait plus se résumer à la simple production de déchets recyclables. Le nouvel objectif devrait être de réduire drastiquement la quantité de déchets générés.

Il est impératif de repenser les modes de consommation et de production pour limiter la production de déchets plastiques, pour la préservation de la planète et garantir un écosystème durable aux générations qui en hériteront.

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