La dégradation des terres, la désertification et la sécheresse constituent un véritable fléau pour le continent africain. C’est ce qu’a souligné Parfait Kouadio, Directeur de Cabinet du ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique, lors de l’ouverture de la 10ème session extraordinaire de la Conférence Ministérielle Africaine sur l’Environnement (CMAE).

Selon les chiffres avancés, près de 45% de la superficie de l’Afrique est déjà touchée par ces phénomènes, et 55% sont exposées à un risque élevé de dégradation supplémentaire. « C’est l’équivalent de 4 terrains de football qui sont dégradés chaque seconde », a alerté le représentant du ministre Jacques Assahoré Konan.

Les terres autrefois fertiles se dégradent, réduisant les rendements agricoles et poussant les populations à migrer vers les zones urbaines.

Réunie à Abidjan du 30 août au 6 septembre, « cette 10e session extraordinaire de la CMAE est l’occasion pour nous de mettre en lumière la dégradation des terres, la désertification et la sécheresse, mais aussi et surtout de renforcer l’élan politique dans la priorisation des efforts visant à combattre et à atténuer les véritables menaces qui pèsent sur nos pays », a déclaré Parfait Kouadio.

Les experts réunis à cette conférence ont identifié plusieurs pistes d’action, notamment la restauration des écosystèmes, le renforcement des partenariats internationaux et la mobilisation de ressources financières.

Les résultats de ces travaux seront présentés lors de la COP 16, prévue en décembre 2024 à Riyad, en Arabie Saoudite.

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