La 16ème Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique (COP16), qui se tient à Cali, en Colombie, a bouclé sa première semaine.

Cet événement, qui réunit des représentants de plus de 190 pays, a pour but de faire le point sur les avancées réalisées depuis l’accord de Montréal, adopté en 2022, et à définir les prochaines étapes pour enrayer la perte de biodiversité à l’échelle mondiale.

Plusieurs pays ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre les objectifs de l’accord de Montréal, notamment en protégeant 30% de leurs terres et de leurs mers d’ici 2030 et en réduisant l’utilisation de pesticides. L’Inde, la Namibie et l’Uruguay ont ainsi présenté leurs plans nationaux, toutefois tous les États ne se sont pas encore prononcés.

Les négociations ont été marquées par de vives discussions sur des questions clés telles que la définition d’indicateurs fiables pour mesurer les progrès accomplis dans la mise en œuvre des engagements nationaux. Si quelques accords ont été trouvés sur des points secondaires, les grands enjeux restent encore sans solutions évidentes.

Dans ce sens, deux points ont été au centre des préoccupations. Il s’agissait tout d’abord du partage des bénéfices issus de l’utilisation des ressources génétiques. En effet, les pays du Sud réclament une compensation équitable pour l’exploitation de leurs ressources génétiques par les entreprises pharmaceutiques, cosmétiques et agroalimentaires.

Ensuite, les représentants des nations présentes ont pu débattre sur le financement de la biodiversité. Les pays en développement demandent la création d’un fonds dédié pour soutenir leurs efforts de conservation, tandis que les pays développés préfèrent renforcer le mécanisme existant qui, hébergé par le Fonds mondial pour l’environnement, selon eux fonctionne correctement.

Les ministres et quelques chefs d’État, attendus à Cali le 29 octobre, devront trouver des compromis sur ces questions.

À la date du 28 octobre, plusieurs pays développés ont été tenus de renforcer leur contribution financière pour atteindre l’objectif des 20 milliards de dollars par an d’ici 2025. (Source : RFI)

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