L’année 2024 s’est distinguée par une élévation de température extrême. Selon le rapport 2024 du Global Water Monitor, ces changements ont entraîné une multiplication d’événements météorologiques extrêmes.
En 2024, les catastrophes liées à l’eau ont causé la mort de plus de 8 700 personnes, déplacé 40 millions d’individus et engendré des pertes économiques estimées à plus de 550 milliards de dollars américains.
Des pluies torrentielles ont frappé de nombreuses régions, notamment la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l’Inde, la Chine, le Bangladesh, l’Europe centrale et l’Afrique de l’Ouest et centrale. En Chine, les inondations du Yangtze et des fleuves des Perles ont causé plus de 500 millions de dollars américains de dégâts.
Parallèlement, le bassin amazonien a connu des niveaux d’eau record, tandis que l’Afrique australe a souffert d’une sécheresse réduisant la production de maïs de plus de 50 %, affectant ainsi 30 millions de personnes.
Ces phénomènes extrêmes sont directement liés au réchauffement climatique. L’air plus chaud peut retenir davantage d’humidité, ce qui amplifie à la fois les sécheresses et les inondations. De ce fait, lorsqu’il ne pleut pas, l’évaporation assèche les sols, pendant que lors de précipitations, l’atmosphère saturée en eau déverse des quantités d’eau plus importantes.
Les scientifiques alertent sur le fait que ces événements extrêmes vont se multiplier et s’intensifier si nous ne réduisons pas drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre. Les conséquences pour les populations et les écosystèmes sont déjà considérables et risquent de s’aggraver dans les années à venir.

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