La transformation numérique, impulsée par des technologies de pointe telles que l’intelligence artificielle et l’analyse de données, redéfinit les pratiques des entreprises.
Cette révolution a des répercussions directes sur la manière dont les organisations rendent compte de leur performance en matière de développement durable. La Global Reporting Initiative (GRI), a récemment publié une étude, « Les impacts de la numérisation : identifier les défis émergents et les opportunités pour le reporting de durabilité », qui explique les enjeux et les opportunités de cette nouvelle donne.
Cette étude souligne que la numérisation soulève de nouvelles questions environnementales, sociales et éthiques que les cadres de reporting actuels ne sont pas toujours en mesure d’englober. Parmi les principaux défis identifiés, on retrouve l’empreinte environnementale des technologies numériques, notamment la consommation énergétique des centres de données et la production de déchets électroniques. Les impacts sociaux et les droits de l’homme sont également mis en lumière, avec des préoccupations liées à la protection de la vie privée, aux biais algorithmiques et aux transformations du marché du travail. Enfin, l’étude met en évidence les lacunes des normes de reporting existantes qui ne sont pas conçues pour appréhender les enjeux émergents liés à l’intelligence artificielle, à la gouvernance des données ou encore à la cybersécurité.
Alper Cezmi Özdemir, co-auteur de ladite étude, souligne que la transformation numérique change fondamentalement la façon dont les entreprises de tous les secteurs fonctionnent. Il est donc essentiel que les organisations intègrent les implications de ce changement sur la manière dont elles abordent le développement durable.