En Côte d’Ivoire, l’une des stratégies clés pour contrer la cherté de la vie et l’insécurité alimentaire repose sur le développement des marchés de proximité ; c’est notamment ce qu’a affirmé Bernard Gnényé Adou, Directeur Général de l’Office d’aide à la commercialisation des produits vivriers (OCPV), lors d’une tribune d’échanges gouvernementale à Abidjan.

La production vivrière ivoirienne est passée de 11 millions de tonnes en 2011 à 24 millions de tonnes en 2024, mais, malgré cet essor de la production, l’approvisionnement actif des marchés n’est pas encore pleinement assuré.

Par conséquent, le gouvernement ivoirien a intégré dans son deuxième programme social (PsGouv2) un grand projet de construction d’infrastructures de vente, prévoyant l’implantation de 155 marchés de proximité à travers le pays. Une phase pilote a déjà été lancée avec la construction de 40 marchés, suivie de 50 autres prévus pour la deuxième phase et 65 pour la troisième.

Bernard Gnényé Adou a indiqué que ces marchés de proximité ne sont pas seulement des outils économiques, mais contribuent également au développement socio-économique des collectivités locales par la création d’emplois. Il a ainsi appelé tous les acteurs de la chaîne de commercialisation, et en particulier les comités de gestion de ces marchés, à s’approprier ces infrastructures et à veiller à leur entretien pour assurer leur pérennité et en faire de véritables moteurs de développement régional.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *