À l’approche de la 30e Conférence des Parties sur les changements climatiques (COP 30), la Côte d’Ivoire a officiellement dévoilé la troisième version de ses Contributions Déterminées au niveau National (CDN 3.0), ce jeudi 30 octobre 2025 à la Primature (Abidjan-Plateau).
Le document a été remis par le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Jacques Konan Assahoré, à Léon Kacou Adom, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur. Ce dernier prendra la tête de la délégation ivoirienne à la COP 30, qui se tiendra à Belém (Brésil) du 10 au 21 novembre 2025.
Ces CDN 3.0 représentent une volonté de consolider et de rehausser les engagements nationaux dans la lutte contre le changement climatique, en s’appuyant sur les bases posées par les versions de 2015 et 2022. L’ambition est de bâtir un modèle de développement durable, résilient et bas carbone.
« À travers ces nouvelles CDN, la Côte d’Ivoire s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 33,07 % d’ici 2035, par rapport à un scénario de référence. Cela représente environ 52 millions de tonnes équivalent CO₂ », a précisé le ministre Jacques Assahoré.
Ces nouvelles contributions ont été chaleureusement accueillies par la représentante résidente du PNUD, Blerta Cela. Elle a, par ailleurs, réaffirmé l’engagement du PNUD et des partenaires financiers à soutenir la mise en œuvre des CDN 3.0, dont le coût global est estimé à 32 926 milliards de FCFA.
Durant la COP 30 à Belém, les CDN 3.0 seront présentées et diffusées au pavillon de la Côte
d’Ivoire, une structure de 100 m².
Le ministre Léon Kacou Adom a souligné l’importance de cette COP pour la diplomatie climatique mondiale, assurant que la Côte d’Ivoire jouera pleinement son rôle dans les discussions. Il a conclu en affirmant quel serait le message porté par la nation : « Notre pays portera un message de responsabilité, de solidarité et de plaidoyer pour un accès équitable au financement climatique, une meilleure prise en compte des besoins des pays africains et un renforcement de la coopération internationale pour le transfert des technologies propres ».
