Invité de la conférence hebdomadaire du 7 mai 2024 du Centre d’information et de communication gouvernementale (Cicg), dénommée « Tout savoir sur », à Abidjan, Dr Eugène Zagré, Directeur des Affaires juridiques et du Contentieux du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique,  a annoncé que sur le plan institutionnel et dans un souci d’efficacité, la création d’une Police de l’environnement chargée de faire respecter les dispositions juridiques relatives à la protection et à la gestion de l’environnement est prévue.

En effet, un nouveau code de l’environnement a été adopté en Côte d’Ivoire en 2023 et l’une des principales innovations du nouveau code est la création d’une police de l’environnement. Cette police aura pour mission de faire respecter les dispositions juridiques relatives à la protection et à la gestion de l’environnement.

Dr. Eugène Zagré a souligné que ce nouveau code vient remplacer celui de 1996 qui présentait des insuffisances au regard des nouveaux enjeux majeurs, notamment, « le changement climatique, la conservation, l’utilisation rationnelle de la diversité biologique et des ressources biologiques, la préservation des montagnes et des mangroves. A cela s’ajoute l’encadrement élargi des gestions des déchets ».

Il a précisé à la presse que l’avant-projet de création de la Police de l’environnement est « très avancé ». « Il est également envisagé la création d’une nouvelle agence chargée de l’exécution de la politique environnementale, dotée de la personnalité juridique et d’une autonomie financière. Ce, en lieu et place de l’Agence nationale de l’environnement (Ande), établissement public à caractère administratif ».

Ce nouveau code prévoit également un renforcement des sanctions contre les infractions environnementales dont les amendes seront désormais plus sévères pouvant aller jusqu’à 1 000 milliards FCFA.

Ces nouvelles dispositions visent à dissuader les pollueurs et à protéger l’environnement de manière plus efficace. De ce fait, le CIAPOL se voit doter de plus de responsabilités se traduisant par un élargissement de ses compétences et d’une augmentation de ses ressources.

Ensuite, un fond de garantie pour la réparation des dommages environnementaux sera adopté  pour financer la mission de réparation des dommages causés à l’environnement par des pollueurs.

Enfin, le nouveau code prévoit la mise en place de programmes d’éducation à l’environnement destinés à tous les publics, afin de sensibiliser les citoyens aux enjeux environnementaux et de les inciter à adopter des comportements plus responsables.

Le directeur des Affaires juridiques et du Contentieux du ministère de l’Environnement a insisté sur l’appropriation et le respect ce texte de 260 articles (7titres) par tous. (Source : Fratmat.info, abidjant.net, 7info.ci).

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